Mémoire en continu : capitaliser et valoriser le savoir-faire et les expériences en continu
L’objectif de cet article est de présenter à quoi correspond la notion de « Mémoire en continu ». Depuis les années 80 les systèmes à base de connaissances sont apparus dans l’industrie et les services. Les ruptures technologiques (systèmes experts, collecticiels, intranet, systèmes collaboratifs, Web 2.0, Réseaux sociaux etc.) ont souvent masqué l’essentiel : à quoi correspond la capitalisation des connaissances ? Comment cela naît-il ? Comment faire vivre un tel dispositif ? Quels sont les points concrets à traiter ? Comment atteindre de tels objectifs ambitieux ? Quelles sont les règles quotidiennes que s’impose « l’ingénieur de la connaissance » ?
Au-delà de la vision de 2002, nous précisons dans cet article la perception de 2011 où ARDANS a eu la volonté d’éclaircir les débats de certaines communautés « KM » en introduisant la notion d’ « ’intangible Assets Management » pour qualifier le métier de jardinier qu’est celui d’ingénieur de la connaissance.
Référence : AST2006-132
Auteurs
Alain BERGER (Docteur en informatique de l’Université Paris 6)
Jean-Pierre COTTON (Ingénieur ENS Chimie Physique de Bordeaux)
Pierre MARIOT (DEA d’informatique et Docteur en Médecine de la Faculté de Nancy)
travaillent depuis 1985 dans l’élaboration de systèmes à base de connaissances
construits à partir de la formalisation des savoir-faire des experts de l’organisation
obtenus via des entretiens, de l’analyse des documents ou des procédures « métier »,
ou de l’exploitation des données véhiculées par le système d’information.