Eléments d’appréciation et d’analyse d’une base de connaissance : l’expérience industrielle d’Ardans
François VEXLER, Alain BERGER, Jean-Pierre COTTON, Aline BELLONI
Ardans SAS, 6 rue Jean Pierre Timbaud, "Le Campus" Bâtiment B1, 78180 Montigny-le-Bretonneux, France { fvexler, aberger, jpcotton, abelloni } @ ardans.fr www.ardans.fr
Dans l’industrie, on appelle « Recette » l’acte d’acceptation de la recevabilité contractuelle d’une fourniture. La signature d’un contrat qui a pour objectif la livraison d’une base de connaissance est intrinsèquement un paradoxe. Cependant, dans la vie, il faut bien décider et conclure : la base de connaissance est-elle recevable ?
Cet article a pour objectif de montrer les résultats obtenus en mettant en œuvre des principes d’analyse cartographique de bases de connaissance développées pour le compte de différents clients. Le matériel d’étude est donc un matériel réel, opérationnel se composant généralement de bases d’un volume variant entre 250 et 500 éléments de connaissance. Construites à l’aide de l’outil Ardans Knowledge Maker, et donc fortement structurées en termes de modèles de contenus et d’arborescences de classification (ou vues), ces analyses répondent tout d’abord à la préoccupation majeure de la qualité des bases fournies et, plus généralement, à la qualité des produits de capitalisation. On s’intéresse ici à la complétude et à la cohérence de ces produits ce qui pose toujours un problème dès que l’on atteint un certain volume. Ces travaux sont issus de l’industrie et de la douzaine d’années d’opérations d’ingénierie des connaissances réalisée par ARDANS en France et en Europe. Ils préfigurent le prochain module compagnon d’AKM appelé "KB-SCOPE".